Points évoqués par le GIMEF et par les collègues :
Notre expérience et nos attentes (Fontaineroux) :
Nous formons des élèves de BAC PRO et de BTS. Ils sont motivés et fournissent par conséquent un travail très intéressant. Mais cela suppose une pédagogie particulière qui est essentiellement basée sur le travail par projet. Nous exploitons leur capacité à innover et leur goût pour la création. S’ils s’approprient le produit et le rendent beau (design), s’ils en sont fiers (renforcement positif), dans ce cas ils se prêtent au jeu et s’investissent vraiment dans un projet (conception et réalisation de l’outil) qui est techniquement viable (grâce aux conseils des entreprises qui les accueillent en stage).
Le Challenge est pour nous un outil particulièrement important pour plusieurs raisons :
Mais il est actuellement illusoire voir « suicidaire » (pour notre capacité à rendre le travail sur le Challenge en temps et en heure, pour notre recrutement…) de vouloir motiver les élèves par un défi simplement technique (Challenge 2005 : emboutissage d’un cube !).
Il est impératif que les élèves s’approprient le sujet. Quand vous achetez un appartement, ce sera vraiment LE VOTRE quand vous aurez fait tomber une ou deux cloisons et que vous aurez tout retapissé…La tâche vous paraîtra presque agréable même le décollage de l’ancien papier peint qui s’enlève par morceau de 3cm² !
Les élèves fonctionnent de la même manière, ce sera vraiment LEUR projet quand ils auront fait un travail personnel de création sur le produit et sur l’outil à partir du cahier des charges du Challenge.
Ceci n’est que l’enrobage sucré qui permet d’avaler une pilule plus rébarbative « les connaissances techniques ».
Pour résumer
Valérie MARTY